De la rue au logement

Ce projet prend racine dans le dispositif du Logement d’Abord. Lancé en septembre 2017 à Toulouse par le Président de la République, le plan pour le Logement d’abord et la lutte contre le sans-abrisme fait de l’accès direct au logement une priorité pour la réinsertion des personnes sans domicile.

Missions

Ce projet est né d’une sollicitation, des services de l’Etat durant la période de confinement pour créer un dispositif qui puisse permettre un accès sans délai et sans étape intermédiaire à un logement pour 25 personnes sans domicile. Cette action a démarré en juin 2020.

A titre d’exemple, aujourd’hui, il faut entre 18 et 24 mois pour qu’une personne accueillie à la Halte de Nuit puisse bénéficier d’un accueil en CHRS, ce qui ne représente qu’une étape dans l’accès à un logement autonome.

L’équipe est composée de 2 travailleurs sociaux du Centre d’Hébergement de réinsertion sociale en lien avec la Halte de nuit, les équipes de maraudes et d’urgence sociale.

Objectifs

Accès « direct » et maintien dans un logement pour des personnes à la rue
Accès aux droits, à l’autonomie et l’intégration sociale
Favoriser la dynamique de glissement de bail

Partenaires

Modalités

Un attelage Intermédiation Locative (IML) accompagné d’un suivi social hors les murs a été créé. Dans les principes d’action, il est à souligner un parallèle important avec le dispositif Un Chez Soi d’Abord (plus d’information sur Un chez soi d’abord): le logement comme droit fondamental avec un accès rapide, pratique de rétablissement, promotion de la réduction des risques et des dommages, accompagnement intensif et inconditionnel.

Le dispositif peut être saisi par l’ensemble des intervenants qui rencontrent dans leurs missions ces publics (CCAS, MSD, Samu Social, HDN, SPEL, Croix rouge, …).

Personnes concernées

Le Public ciblé au sein du dispositif sont des personnes sans domicile stable (SDS), plus précisément des personnes qui sont à la rue depuis de nombreuses années (entre 2 et 5 ans et qui sont âgées de plus de 50 ans).
Il s’agit d’un public en situation d’exclusion et de marginalité qui se caractérise bien souvent par des difficultés d’accès ou de recours aux principaux droits (administratifs, santé, ressources…), avec d’importants problèmes de santé liés aux conditions de vie à la rue, des problèmes d’addiction (notamment à l’alcool). C’est un public qui a besoin de reconstruire des habitudes autour d’un logement, d’un quotidien, d’un rythme de vie afin de se sentir en sécurité dans un logement stable.